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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 23:21

 

    Origamie neigeuse

Au fond des yeux

  Mes coudes et mes pieds

Brodé pluvieux

Pour mieux s'écouler

       Le long des réverbres.

 

 Amer béton

Sur le trotoire des nuages

  Mes mains dans la brume

Mon regard un vol d'étournauds

        Et mon esprit respirant liquide

Le visage humide de vapeurs.

 

Il y a des beautés blanches

  Dans mes vertèbres mouillés.

Il neige des étoiles marines

     Au creux de.

   

 

-

 

Spleen heureuse d'un soir pluvieux

Sous les pensées d'Herostratus

 

 

 

 

        Genèse
Au sein d'une terre ocre
A l'aridité posthume
Et sentir l'aube au creux de mes reins
Comme un océan
L'écume saisissant mes hanches
Pour se jeter
Pale lymphe
Sur mes os mouillés
                          Affutés par l'ombre d'une vague



 

   Bleu

 

Une étendu de vanité

 

Humide

 

Je vois

 

L'outrance nuageuse

 

Rêvant de son souffle

 

Et l'herbe nue sous mes mains

 

Un cri d'innocence

 

 


 

Le vent murmure

 

L'Autre perçois

 

Un arbre pointant vers la mère

 

Et l'Autre brûle à l'aube

 

Le Zéphyr crépusculaire

 

Macule l'alizé

 

D'une pauvreté céleste

 

 


 

La branche sur l'oiseau

 

Un miroir

 

L'oiseau s'envole

 

Une pale lueur

 

Un reflet d'astre

 

Il tombe

 

 


 

L'odeur visuelle 

 La rose au milieu d'une nuit

 

S'enfermant

 

Opaline

 

Autour du foyer

 

Et consumer les astres naissants

 

Le cœur chaud

 

La lune froide

 

Blême


 


 

L'intense rêveuse


  Des nuits


  Le long des rives

 

Sombres

 

Comme un songe hébété

 

Respirant

 

Un sommeil de soupire

 

 

 


 

Un instant essoufflé

 

Le long du Ciel

 

Urbain

 

D'un papillon

 

Pourpre au vent de l'horizon

 

Ombragé par l'éphémère

 

D'une flamme sonnant

 

Un glas

 

 


 

Lacrimonieuses gouttes sanguines

 

Des chaleurs

 

Humaine

 

Du jour pénombre

 

Devenu sépulture

 

Comme une larme vierge

 

Enfermant un soleil

 

En une pluie d'astres

 

 


 

Une nébuleuse

 

Au fond du puits

 

Noir

 

D'un enfant

 

Les yeux claires

 

Absorbant

 

L'ombre infinie

 

Du corps fantomatique

 

Des mondes

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 19:19

 

 

De son piédestal l'heure est tombé

Ainsi fut la genèse de l'Unité,

Enfanté d'Hécate et de son ombre d'airain.

Elle dit : « Charnel apothéose lunaire;

Des entrailles j'entends hurler un océan,

Une abîme craintive et profonde.

De ma main inquiète j'ai vue son mal,

Sans jamais apercevoir Minuit spectrale;

Demande au revoir à cette douleur.

Noirâtre je l'ordonne ! »

 

Tout temps est perméable

Et se cache dans les bras d'une idée fauve,

Je vois l'union factice dans la mèr.

 

L'ordre de l'Unité trouva résonance :

« D'un bouillonnement je vis

Et la strophe liquide bout.

N'occulte pas tes sens

Dit plutôt légèreté aux heureuses raisons

Car souffrance n'ignore pas la vue ».

Ainsi parla l'Océan.

Bonheur est pénombre scindé,

L'aube rêveuse illusionnée;

Ainsi commença la déchéance de l'identité.

 

 

 

*

 

~A.vr.i.l~

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 18:52

 

 

Le Cygne et le Papillon

 

 

Elle s'anéantit contre un sol d'harmonie.

_ Rompre son cou _

Fluidifier les sonorités du théâtre

Aux murs suintant un sang de liberté,

Abreuvant le précipice nouveau du silence.

_ Sève ramifiant les trois odes _

 

Un linceul de frénésie et d'idylle

La camoufle des écoulements rituels

Qui s'organise autour du bassin fécond;

C'est une lymphe d'aspect lucide,

Elle chante l'infantile perdition.

_ Humide humeur / Festin caustique _

 

Brume de chair comme un voile géniteur,

Elle s'engouffre dans mes errances factices.

_ Les os humides sont friables _

Incorporé dans le vide transfuge,

Le noir imbibe les liants poétiques.

_ Illusion phonique du bleu _

 

Impossible d'absorber cette pierre

Ingurgité au nom d'un Papillon sombre.

Le chagrin est un nuage de chant funeste,

Qui diffuse des brumailles candides.

 

_ La fleur impersonnelle _

 

C'est le sourd contraste céleste,

Polychrome des scintillements muets,

Qui vêle en son sein l'unité symphonique.

_ Suave abîme de pluie _

 

Pluvieux chaos des splendeurs.

_ Un parfum silencieux _

Elle est l'étuve harmonique des spleens,

Ruisselante dans des mélancolies intemporelles.

_ Cristal opaque du bonheur _

 

Maculant l'irréprochable d'un cri incolore

Elle est liqueur postiche pour le spectateur.

_ Émanation charnelle _

Elle coule, fluide, dans la créature atmosphérique;

Influx d'une carnation vitale qu'elle ébauche.

_ Humecté l'apologie du triangle _

Souveraine comme l'eau démiurge,

Inaltérable et absolu liquide de l'hymne panthéiste;

Elle est l'immuable lesté des cieux mornes.

_ Un cygne vaquant au milieu d'une étendu claustrale _

 

 

 

 

*

 

 

 

Avr.i.L

 

 


 
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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 23:18

 

 

Ode

 

La moiteur d'une étuve de peau et de sang

M'attire dans un gouffre de tiède sueur,

De fièvres charnelles et de primaires élans,

Tandis que je m'immisce près de deux lueurs

Qui sont l'élémentaire de mon cœur Enfant.

 

Suave elle m'enivre de ce doux enfer

Qui affectueusement m'empoigne l'âme;

Elle qui s'écoule comme un fluide, une aire,

Le long de l'époque où nous sommes femme.

 

Naissant d'un fractal de postérité frêle

Le battement du jeune héritier mourant

Marque du bonheur l'ère qui de ses ailes

Ventile l'esprit enflammé par ce présent.

 

Les mouvements sybarites ébauchent

Un parfum de silence dans une effluve

D'éphémères chaleurs, de raisons gauches

Et dès-lors de spleen; condition de l'étuve.

 

L'odeur d'un touché encré par mélancolie

Inhibe chaque sens par la déchéance,

Dans la peau hâve d'un enfant mortel qui cri;

Il est heureux et observe son deuil, en transe.


 

 

 

A Irène_

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 11:06

 

 

Messe obscurantiste

 

Liquide il s'amuse avec,

Un voile inhibe l'accalmie,

Les photons joueur t'envahissent

Puis s'éclipsent dans le néant.

 

Un cercle d'une couleur laiteuse,

Une lune opaque, se répand

Et devient l'impératrice de nos espérances.

Elle séduit nos pensées,

Elle observe le diable

_ manichéenne _.

 

Pour voir mes rêves

Les ténèbres pénètrent le sarcophage

Renfermant la noirceur d'une encre d'abysse.

 

Les ténèbres ont vue mes rêves

Elles s'en vont tristes,

L'aube s'immisce dès lors

dans l'entre noirâtre, l'orifice des terreurs.

 

Enfin l'Aurore,

Tel un cauchemar de lumière,

Profane le tombeau serein

Et calcine les cathèdres,

Brule mes yeux.

 

Un océan dont la surface miroite

Cache toujours dans son abime

Les paisibles ténèbres,

Malgré la brillance d'une pièce d'argent

Ou d'une déité flamboyante.

 

 

M-H

l'Homme

_ La Nature du Monstre _

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