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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 20:15

 

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Un sentiment l'écume

Loin là bas la vague

Ondule arrive

Et s'approche et ondule

Attaque

Et reflux

Et sans cesse comme nous souvent

Toujours un peu moins

Un peu plus à berge parfois ton bassin

J'y laisse un sentiment

 

Ça me rappelle avec tes yeux

Comme j'étais seul

Comme ce mouvement d'océan

Qui l'est toujours

Seul

 

Ça me rappel

La Normandie

De se jeter à genoux

Des falaises sourdes et seules

Comme à l'espoir que tu revienne

 

Tu flux et reflux

Tu vague ci delà

Tu me laisse l'histoire d'un instant mes souvenirs

Tu t'envoles avec ce vent

En haut des blanches et droites qui t’avale

Te rappel-tu ?

Et tu reviens je t'attendais monstrueux

Mes manques que l'écume encore me tombait

A genoux

Rage de fou comme tout le temps fou

 

Et ce sentiment

Celui là même

Avec ces nuits comme ces falaises dans ma nostalgie

Revient à mesure que ton rythme

Marine

Métronome à l'échelle de ta main se pose dans ma tête

Marionette un peu l'esprit

Aux rages Aux reflux marrée basse

Bientôt comme tout le tempsla tempête paisible

 

Je t'attends

 

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 12:18

 

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Elle me jappent

C'est comme des oiseaux

Des oiseaux dans la jambe les bras

Ça fait mal !

Elle crie

Elle crie

Qu'ils déchirent

Ces becs aux claires

Dans ses membres

Couverte de plume

Elle pleure

Ça fait comme du plomb !

Entre deux aboiement

De nuit la salive la sueur noirâtre

Elle suffoque

Son visage

Son visage cette nuit

Crispée de trop fort

Trop fort

Souffrir

 

Maintenant ces dans mon ventre

Ça labour avec griffes

C'est mes mains

C'est moi traître

Je sens bien s'échapper d'illusion

Tout

 

L'estomac c'est lui mes oiseaux

Mes mains de lui à l'intérieur ça brûle !

Oui c'est elles

Elles arrachent mes mains

Elle a plus d'aile

Elles sont des cages

Des phalanges entières avec des serres

Dans le ventre fauconnier

Et affolé je me...

Et bon dieu ça griffe ! Dans le ventre

Ça griffe !

Des cheveux arrachés par

La toute forme des souffrances

 

L’anxiété au corps des becs à la tête

Ce corps ce chateau des bêtes

L'abdomen cramé

 

Et c'est dans la nuit

Ma sœur

Et c'est dans la nuit

Mon âme que tu bouffe

En t'embrasant

Mes organes sélectionnés

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 11:56

 Aurore matinale

 

Caustale_

 

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Alexey Titarenko

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 23:05

 

 

Perpétuelle dorénavant les yeux de la voir folle

Des yeux violacés noirs qui respirent fort

D'une ombre la folie d'esquisse la nuit

 

Prochaine

 

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 09:46

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Hématome A_

Mes côtes renferment

Et tes lueurs flottantes

Tant

De trop ne t’avoir dévorée

Pas assez encore

Un peu

 

Au crépuscule

A demeure de raison

De nos ombres quelque part

Placées la dans la nuit

De bientôt tes aurores en fumés

M’avalerons chaque instant

A ton regard ton égard

Levée de lune le soleil

Par ici la folie

Non loin

Belle

Qui contemple

 

Tu devras jeter un œil

A minuit tu me dis

C’est pour  l’offrande

Bientôt à deux

L’autre rejoindra la douleur

Dans les reins obscurs immenses

Qu’elle à mise là

Que tu vêle pour que je dorme

A mesure que mes paupières

Il n’y a rien à se refermer

En dessous des orbites vides

Que tes lueurs encore

Veillaient sur mes sommeils

Sans intermittence

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 13:23

 

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Chiharu Shiota

 

 

Le jour est d’une poussière…

Tu dis

Qu’on dirait de la cendre

Tellement on en pleur

Des yeux

Par dizaine nous regardent

Des arbres en haut comme des oiseaux

Des arbres à chouettes

Avec des plumes partout en écorce

 

Et tu recommence avec tes lèvres

Dont l’eau palpitait cette abreuvoir

Calmait peu l’incandescence

Et tu dis que le pollen sème à l’Est

A la peau la jachère d’une saison des corps

A devenir

Que c’est fertile que tu m’aime

On dirait que tu brûle

 

C’était sans cesse

La grisaille semence le ciel entier

S’écoulait les temps

Les heures lourdes

 Du printemps des yeux chasseurs et des grenouilles

Cramaient croassant

Notre amour en fin

 

On voyait de toute part

Bien la nature brûlait

A vivre fort un seul moment seul

Des cendres de vie rejetées

En guise de brulures les mouvements sybarites

Du vent colportait le désire

pollinisait la mort certaine

A deux

Main dans la main

Immolés bientôt nous seul

Comme l’incendie vital

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 15:49

 

Nimbus.JPG

 

L’horreur se leva

De la nuit toute pleine

En hématome noir doucement

Puis violet rouge plasmatique

Aspirait comme un béant

Aspirant à la gloire puceuse

A leurs lèvres trouées en gilet

Les rêves de pacotilles

Les rêves trop gercés

 

Les retenir ces rêves

Au milieu des heures gouffre

Ça gonfle le ventre

A vous faire énorme asthmatique

Ses rêves

A geindre des côtes

Des épaules fières

Ramassant au milieu des heures creuses

La poussière immense

Dégonflé du nombril

 

Un monstre se levait

En roi là devant

Me montrant des dents

Sans dessus dessous de lèvres

L’orgueil à tout rompre

Les reins

Qui lance un cri diurne

A minuit qui lui ressemble

 

Le vent costal

Je me calme

S’engouffrerait sourd

Je respire

Caresserait encore la nuit

Un moment

 

La somme des peurs

De se perdre à l’égo

Rendormir à l’aurore

D’un combat blanc

Sans rêve

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 12:46

 

EdgarAllan-Poe-Le-Scarab---D-Or.jpg

 

 

Je ne trouve plus

Plus

De rien ni de moi

Si peu de mois

Entiers

Des moi essuyés

Retrouvais d'essayer

De refléter

 

Des morceaux

Des tas de peau

Accolées

A peine cousue

Comment amonceler

Un homme

Cela de ne pouvoir

Être sans fantômes

 

A chaque tour

Le manège

On recommence

A seul hurler

 

A chaque de bout

En boue le temps

Perméable d'être derme

S’insèrent vos spectres

Un hurlement a s’ingurgiter

Tous les soit même

 

Dans des couloirs

Hallucinés

Et noyés de reflux

En refus d'y pécher

La peur qui rode

 

La saisir lourde

Comme un rocher

Simple

Aux fonds des couleurs

Des poissons rocailleux

A l'heure

Évider cent abdomens

A la peur

Chaque paires d'yeux

Regardaient

Minuit fixe

A mon ventre

 

Finir miroir à s'incruster

Des ombres

A même le costume paternel

Pour oublier noir

Les traces qu'on s'inflige

En mémoire leurs regards

 

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 20:41

 

        "La race, ce que t'appelles comme ça, c'est seulement ce grand ramassis de miteux dans mon genre, chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatres coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C'est ça la France et puis c'est ça les Français."

 

Voyage au bout de la nuit


death.jpgBrueghel, le triomphe de la mort

 

Des races

Il y en aura

En peuplade ciel et mer

 

Jèteront l'opera

Une étouffe d'herbe

 

A leurs trachées

Mécaniques

 

 

 

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 12:54

 

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Berndnaut Smilde

 

J'aimerais peindre falaises

En regardant la mer face

Les yeux aux dos vissés

La tête pleine de mouette

Et la bouche âpre

A l'eau de sel

De ses baisés oubliés

Trop tôt

 

Le large

Le grand

Meurtre

Par delà

Tant d'orifices

De la pierre

D'où te regarder

Meurtrières

Sans reflux

De ce relâche

En eau noir

Caustique

Comme ta robe

Des caves

Et des cavités

Où l'on y joue

Des aires

Sur des crânes creux

Des os

Avec des os vides

 

La mer

Clapotait

Entre deux oreilles

 

L'érosion grise

Des jours Normandie

Bâtait fort

Les cerveaux

Accrochaient le rivage

En matière à grise

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