Comme la branche
Soulevée
Le vent
Ta poitrine métronome
Engouffrée
Fixe l'heure
Fixe le temps
De te regarder
Par le tissu de mes paupières
Brûlent
De trop voir ta peau
Qui me dévore
Me redessine tout entier
Pour prendre tes yeux
A la mesure de tes seins
Se soulèvent
Le battement
Tu respire
De tes ailes et l'aire
Qui nous porte la chambre
Jetée par la fenêtre
Flottait dans le ciel
Vagabonde à tes lèvres
Et dormir et dormir
Les corps au placard
Derrière la tapisserie de ta peau
Gorge de tes secrets
Tes passages discrets
Et dormir
Comme on dort
Hamlet
Des linceuls en lambeaux
De ta bouches
Là haut
Suspendu
Le fruit
De toutes nos cages
Ouvertes
Déversent
Comme saignent
Des papillons
Centaines sans ailes
Le corps
Le dégoût
Juste moi-même
Comme cette poussière de haine
Qu'ils ont sur les ailes
Que l'on retrouve aux doigts
Des arracheur de rêves
Brûlons !
Les thorax romantiques
De vos sorcières sonores
Comme des berceuses
Sensuelle la nuque
Brisée
Les nouveaux la baise
La gueule de loup
En inquisition mer
Aux fiançailles
Des mois
Sans plus attendre
Ses fossettes en faucilles
Et les sourires meurtrières
Fêtons !
Les noces de la terre
Oh troue !
Terre
Accueillait en ton sein
Des carcasses magistrales
Stendhal, Rimbaud, Adieu
Mes ombres à valeurs
De nuits
Mes fantômes parapluies
Chiens de batailles
En fous
Qui se bouffent
Du roi
Des crétins
D'un siège et du trou
Directement aux latrines
Invisibles c'est nous
Ce siège
Ce siège
Aux obsédés
L'on plante
Des morts nées
De privilèges à renaître
Salissent de ne pas savoir
S’abîmer
De jachère en jachère
Ces bouffons
Ils courent ils courent
Ces furets
Ces furets
Dont le cul pèse
Pour l'assise pour le siège
A ne pas boire l'histoire
L'urine d'une révolution
Croupir_
série Araki
Deux fois
Un an
Je n'ai que vivre
De mois
De mai deux corps
A une tête un œil
Des bouches milliards
Comme quatre jambes
Se perdent
Et dansent minuit danse
Des silhouettes d'animaux
Des mors des anses
Éparpillées de muscles
Mélangés
D'aisance de sueur
Qui nous ravine
J'explose dans ta cage
En horreur caustique
En Aurore thoracique
Mauve
Une chouette qui hurlent
Des schismes ventrales
Et entremêlent de l'abdomen
En abondance
Relâche et sans cesse
Sans temps
Malgré les jours
D'être deux ans
Tu coule dans ma main
Tu
A l'ombre du soleil
Des arbres des arbres
Tes forets écloses
Dans la paume
Et le lune blonde
Cachée dans ces bois digitaux
Vert de gris
Est une lanterne
Du chemin de mon derme
Que tu rougie
Par delà mes phalanges
Et quand tu t'endors enfin
En creux
De t'avoir aimée
Le souffle de minuit
Flottait sur la vallée
De mes doigts
Que trop brûlé de ton ombre
Qui n’existe
A te contempler
Je consacrais de tomber
La pluie dehors
La nuit à part toi
Aux Alentour
On tourne de minuit
Les danses chevauchent
Et Neige petit à peu
Dessine
Ta peau
Comme elle est blanche
D'où tu trace
A un doigts
Et une mains
Et puis ton cou
Et tes yeux dans la chambre
A rebours de tes jambes
En fleurs du bout du ciel
Froid comme un os
L'hiver tu m'abrège par là
Peut être ici un peu
Aussi
Les balançoires de tes 20 ans
Qui gèlent des branches brisées
De neige
Que le tronc naît de toi
Que je m'engouffre
Dans ta taille
Et l'oiseau
Calme et pèse
Pose tes lèvres
A pied joint
De nos mouvements
Sur ta peau provient de moi
A corde
A travers
Ce matin
M'a ouverte défenestré
A double trébucher
Chuter doublé
A paumes regardées
L'air désormais draps
L'air d'avoir vingt ans
Avec des ailes
Des oiseaux partout
Figurants
En grappes matricielles
Au bruit du sol sur la peau
Se soulevèrent tes seins
Comme leurs ailes expires
Et puis ne tombent plus
Et puis nous tombons
Encore
Toi surtout de moi
Pour les voir s'envoler
On aurait aimé
Retourner dans l'arbre à portes
A gouttières cassantes
Plein de fenestres
Grimper
A deux à dos
Si enchaîner
Ne plus avoir à chuter
Chuter de trop valser
De toi à toi
Enterrés par cave
De paires
De dormir de plus rien
A Yorick
Et ses orbites paternes
De sombre
De sommeil
Le romantisme
Il n'y en a plus
Enterré
De toute façon etranglé
Meurt
Le feu
Garçon de paille
De vernie maladroit
Ne s'entendait pas bien
D'être au monde
Ce que la fange lui ressemblait
Un mineur
Dont il est en rêve
Creusait dans la tête
Des images de lettres
Qui ne faisaient plus vivre
De se boire sans soif
Imaginez le fer
Comme la peau
Devenir la seconde
A terme
Une cuirasse livide
.
Un retour de mine
Des yeux
Fossés des roches millénaires
Creuser
Qu'on y tombe
Fou
De ne pouvoir regarder
Retourner
Se heurter
Que tes deux abîmes
Nous inverse entier
Des morceaux dans le cœur
Oeil
Comme à la lune
Misérable charbons
D'ombre des flammes
T'éclaire
Tu n'es pas sa fille
Celui de là haut
Tes deux fosses
Sont ce qu'il ne sait faire
Je cherche à fréquence
De tes nuits me croisent
Encore un peu
Apothicaire perdu
fossoyeur mon nom
Creuser tu me tiens
Ne jamais remonter
De ta mine
Charbon de lune
Chardon de mine
C'était un de ces jours
De vent qui rend fou
De la mémoires en bras de moulin
Qui tournent
Tournent
Balaient la poussière
S'échappe de toi
Vient vers moi
Enfin
Car je devenais fou
Et ce vent fou de l'amer
Remplie ma tête d'eaux
D'eaux folles de nous
Nous deux yeux et toi
Tu t'écoule entre nous
Et je te bois du troisième œil
Cicatrice de tête
Au milieu du front
Et ne cesse de couler
Au milieu des heures
Mes cils par dessus de ciel
Et l'automne en fin
Aurait inondée de sa chute
Le ciel au dessus de Paris
Si la larme n'avait été de toi
Et de ce jour
Tout tombait nue
Sauf la folie
Sauf de se battre contre
Des moulins
Brassent les souvenirs
Notre Dame restera là