Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 19:28

 

en revenant

je passe devant l'allée aux jeunes cerisiers

celle qui te ressemble après le travail d'avril

mais les fleurs hiémales d'il y a quelques passages

ont été remplacées par un vert tendre jeune

et le sol est métaphore en jolie tapisserie d'hiver au japon

pourtant il n'y a plus comme ta peau dans la lumière ici et là

 

les choses changent

Partager cet article
Repost0
23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 13:43

 

la terre blanche en neige fleur de cerise

le pays moitié soleil et ciel katana

avec mon honneur et ma honte tout à la fois

et d'ici sur le sabre justicier d'homme

le secret murmure d'une éventration

promise de moi à moi même

en tête à tête avec le soufre et les entrailles

et aussi le coeur suranné pour son nom à elle

avec les flammes d'un printemps trop cramé trop vite

 

 

la terre blanche en neige fleur de cerise

ne l'est plus

et moi non plus

Partager cet article
Repost0
31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 14:54

 

les nuits pauvres à pleurer
les nuits de tout nous gâcher
de s'entendre en soufflements de draps
comme des bruissements de fantômes
fantômes que nous nous devons
à l'un et l'autre
fantômes que nous nous devenons l'un pour l'autre

des nocturnes à la chaux
à s'aliéné en volutes de dure tendresse
et de violence qui ne compte que nous
à se prendre pour la covalence de deux être
sans résiter à deux tasses de douleur

Douleur que tu ne fais que maquiller
Et toi
(moi)
sans jamais lutter
je te perdais dans l'obscurité

t'entendre frotter ta peau contre les ombres
me chauffe encore l'être tout entier

me désespérer

Partager cet article
Repost0
24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 15:09

 

dans son passé

et touts les présents des temps

c'est sa confiance et sa contorsion d'ombre

son idée de l'amitié et sa grandeur morne passée

et c'est dans ses bras que j'ai descider de nicher

 

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 00:01
 

Je suis mort guillotiné un triste matin d'hiver.

Ou de printemps.

Et pourtant c'est moi qui l'ai tué.Un soir,

Pour passer le temps.

 

nervous-system-daniel-kulinski.jpg

 

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 20:29

 

Mes regards fauves se jettent sur ton image
Proie éternelle interdite à saigner pour mes instincts
Et tu inspire tant de poésies quand mes yeux te prédatent en silence
Pourtant
A force de t'écrire
Te poème
De ne pouvoir te dire
C'est ma viande que je dévore
Pour subvenir aux faims du cœur
Et cela me rend de plus en plus fou
Et de cela je suis de plus en plus bête

(mâles sommes
monstres prédatés par la fascination que tu ordonne
Monstres banals chassant tes couleurs d'ambre
Tu es la fosse aux ours à se construire soit même
Vieille relique de temps mort
Dessin de l'Amour courtois)

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 20:01

 

Un nez fin légèrement courbé

Apportant la courbure

Un sourire merveille un peu maladroit

Un sourire pour cacher des secrets d’enfant

Un regard du fond du crâne

Ajoutant aux yeux l’ombre d’une arcade

Comme une anatomie de dissimulation pour sensibilités

Des paupières indiquant les fièvres de draps et la nuit

Paupière suggérant le cycle du regard

Accordant au temps un peu d’emprise sur la beauté

Des joues cachées dans quelques cheveux

Une fausse maigreur apportant la souffrance

Un bijou d’une seule pierre pendant à son cou

Trônant sur tout les corps

Une bouche tout juste en esquisse

Une bouche pour les mystères

A dessiner le baiser

Le peindre à la saignée

Et des lèvres pour embrasser

Des lèvres pour bruler

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 19:51

 

L’asphalte humide de la cours d’école était sur le point de sécher, esquissant des nappes bleues grises, des formes monochromatiques aux allures de volutes ; comme reflétant le ciel qui rivalisait de grisaille. Le ciel que l’on se souvenait bleu dans l’étendue de nos vacances, s’éparpillant le long d’un lac d’été ou d’un morceau de Seine, azure à  manger tes yeux.

 

Et ce fut l’automne

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 11:10

 

Insomnie du samedi 28 septembre

 

 

Il y a des pleures dans le corps sonore de la pluie

Un enfant qui larme dans cette chère de nuit

Un cris broyé dans l'air et le temps

 

Un nouveau né à la fenêtre ouverte

Une illusion un fantôme de l'eau

Les gouttes s'écrasent sur la Terre

En meurtre massique

Rendait lourd l'atmosphère

 

La peur

 

Son nue merveille juxtaposéà moi

Dans le livre tissu de nos sommeils

Sulfures

Brulait l'éveil surnaturel

 

C82E479F-3F77-4EA0-93A5-B92E3099BA33.jpg

 

Rêve du mardi 1 octobre

 

 

Il va chercher son sabre

En bas

Dans la rivière orange oxyde

Au fond de la vallée

Là ses chiens se chamaillent s’étripent

Ses semblables

A faire des politiques et japper

Montrer son cul et s’abaisser

 

Là haut

Sur les collines blanches enneigés

Où se détache le sang imperméable

C’est la guerre

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 17:27

in the garden

 

Il y a une chose

Dans l’étang vert

En bas dans la vallée de deux collines

L’eau saumâtre abrite monstre et blessure

Si mon sang y plonge

Il s’y blessera

 

L’eau stagnée joue

Au théâtre le rôle

Un monstre  

Et au-delà de la nuit représentée

De la nuit les rêves

Tu peux dire avec certitude :

Cet haut sombre et l’ombre dans l’eau

L’est au creux d’un de nos deux sternums

L’un de tes empires ma peau

L’haut de tes côtes des autels

 

Le coucher de soleil est rouge : les particules de l’atmosphère sont éparses et petites. Le ciel est bleu car la lumière ne traverse qu’une infime partie du ciel avant de nous parvenir (soleil au zénith), la longueur d’onde du bleu (longueur d’onde courte) est la seul à nous parvenir sans être absorbé par les molécules d’aire.  Lorsque le soleil est à l’occident la longueur traversée par la lumière est bien plus importante ; la seule longueur d’onde transmise est le rouge.

 

L’étang vert mon corps chère

J’y plonge mon frère, père et mère

Tu regarde la surface sans y tomber

Tu voix le fond la vase le monstre caché

Tu le regarde dévorer

Si tu pleure l’eau s’éclaircit

Et ses tes yeux désormais la noyade et les dents

Partager cet article
Repost0