24 avril 2014
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en revenant
je passe devant l'allée aux jeunes cerisiers
celle qui te ressemble après le travail d'avril
mais les fleurs hiémales d'il y a quelques passages
ont été remplacées par un vert tendre jeune
et le sol est métaphore en jolie tapisserie d'hiver au japon
pourtant il n'y a plus comme ta peau dans la lumière ici et là
les choses changent
Published by Damien Chaverot
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Aurore sans nom
23 avril 2014
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la terre blanche en neige fleur de cerise
le pays moitié soleil et ciel katana
avec mon honneur et ma honte tout à la fois
et d'ici sur le sabre justicier d'homme
le secret murmure d'une éventration
promise de moi à moi même
en tête à tête avec le soufre et les entrailles
et aussi le coeur suranné pour son nom à elle
avec les flammes d'un printemps trop cramé trop vite
la terre blanche en neige fleur de cerise
ne l'est plus
et moi non plus
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Aurore sans nom
31 mars 2014
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les nuits pauvres à pleurer
les nuits de tout nous gâcher
de s'entendre en soufflements de draps
comme des bruissements de fantômes
fantômes que nous nous devons
à l'un et l'autre
fantômes que nous nous devenons l'un pour l'autre
des nocturnes à la chaux
à s'aliéné en volutes de dure tendresse
et de violence qui ne compte que nous
à se prendre pour la covalence de deux être
sans résiter à deux tasses de douleur
Douleur que tu ne fais que maquiller
Et toi
(moi)
sans jamais lutter
je te perdais dans l'obscurité
t'entendre frotter ta peau contre les ombres
me chauffe encore l'être tout entier
me désespérer
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Aurore sans nom
24 mars 2014
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dans son passé
et touts les présents des temps
c'est sa confiance et sa contorsion d'ombre
son idée de l'amitié et sa grandeur morne passée
et c'est dans ses bras que j'ai descider de nicher
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Aurore sans nom
11 janvier 2014
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Je suis mort guillotiné un triste matin d'hiver.
Ou de printemps.
Et pourtant c'est moi qui l'ai tué.Un soir,
Pour passer le temps.
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Aurore sans nom
6 novembre 2013
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Mes regards fauves se jettent sur ton image
Proie éternelle interdite à saigner pour mes instincts
Et tu inspire tant de poésies quand mes yeux te prédatent en silence
Pourtant
A force de t'écrire
Te poème
De ne pouvoir te dire
C'est ma viande que je dévore
Pour subvenir aux faims du cœur
Et cela me rend de plus en plus fou
Et de cela je suis de plus en plus bête
(mâles sommes
monstres prédatés par la fascination que tu ordonne
Monstres banals chassant tes couleurs d'ambre
Tu es la fosse aux ours à se construire soit même
Vieille relique de temps mort
Dessin de l'Amour courtois)
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Aurore sans nom
7 octobre 2013
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Un nez fin légèrement courbé
Apportant la courbure
Un sourire merveille un peu maladroit
Un sourire pour cacher des secrets d’enfant
Un regard du fond du crâne
Ajoutant aux yeux l’ombre d’une arcade
Comme une anatomie de dissimulation pour sensibilités
Des paupières indiquant les fièvres de draps et la nuit
Paupière suggérant le cycle du regard
Accordant au temps un peu d’emprise sur la beauté
Des joues cachées dans quelques cheveux
Une fausse maigreur apportant la souffrance
Un bijou d’une seule pierre pendant à son cou
Trônant sur tout les corps
Une bouche tout juste en esquisse
Une bouche pour les mystères
A dessiner le baiser
Le peindre à la saignée
Et des lèvres pour embrasser
Des lèvres pour bruler
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Aurore sans nom
7 octobre 2013
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L’asphalte humide de la cours d’école était sur le point de sécher, esquissant des nappes bleues grises, des formes monochromatiques aux allures de volutes ; comme reflétant le ciel qui rivalisait de grisaille. Le ciel que l’on se souvenait bleu dans l’étendue de nos vacances, s’éparpillant le long d’un lac d’été ou d’un morceau de Seine, azure à manger tes yeux.
Et ce fut l’automne
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Aurore sans nom
1 octobre 2013
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Insomnie du samedi 28 septembre
Il y a des pleures dans le corps sonore de la pluie
Un enfant qui larme dans cette chère de nuit
Un cris broyé dans l'air et le temps
Un nouveau né à la fenêtre ouverte
Une illusion un fantôme de l'eau
Les gouttes s'écrasent sur la Terre
En meurtre massique
Rendait lourd l'atmosphère
La peur
Son nue merveille juxtaposéà moi
Dans le livre tissu de nos sommeils
Sulfures
Brulait l'éveil surnaturel
Rêve du mardi 1 octobre
Il va chercher son sabre
En bas
Dans la rivière orange oxyde
Au fond de la vallée
Là ses chiens se chamaillent s’étripent
Ses semblables
A faire des politiques et japper
Montrer son cul et s’abaisser
Là haut
Sur les collines blanches enneigés
Où se détache le sang imperméable
C’est la guerre
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Aurore sans nom
26 septembre 2013
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Il y a une chose
Dans l’étang vert
En bas dans la vallée de deux collines
L’eau saumâtre abrite monstre et blessure
Si mon sang y plonge
Il s’y blessera
L’eau stagnée joue
Au théâtre le rôle
Un monstre
Et au-delà de la nuit représentée
De la nuit les rêves
Tu peux dire avec certitude :
Cet haut sombre et l’ombre dans l’eau
L’est au creux d’un de nos deux sternums
L’un de tes empires ma peau
L’haut de tes côtes des autels
Le coucher de soleil est rouge : les particules de l’atmosphère sont éparses et petites. Le ciel est bleu car la lumière ne traverse qu’une infime partie du ciel avant de nous parvenir (soleil au zénith), la longueur d’onde du bleu (longueur d’onde courte) est la seul à nous parvenir sans être absorbé par les molécules d’aire. Lorsque le soleil est à l’occident la longueur traversée par la lumière est bien plus importante ; la seule longueur d’onde transmise est le rouge.
L’étang vert mon corps chère
J’y plonge mon frère, père et mère
Tu regarde la surface sans y tomber
Tu voix le fond la vase le monstre caché
Tu le regarde dévorer
Si tu pleure l’eau s’éclaircit
Et ses tes yeux désormais la noyade et les dents
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Aurore sans nom