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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 16:21

 

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l'homme la constellation
la main
l'homme et la main
le visage l'accrétion
la femme
et les yeux et les chambres
la peau les draps
sa tête à ses pieds
ses mains dans sa tête
confinée
étroite de plus en plus
et encore
et plus encore avec la gravité
tomber
collapser brisée et rompue
tout serré comme coagulée

devenir l'étoile
soleil vert mystère
blanc et eaux noirs
de sueur hémostase

le jour et la nuit

 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 15:01

L_

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Perturbation ancestrale

Perturbation cérébrale

Cérébrale et bas ventre

Bas ventre surtout cérébrale

Ventre ancestrale

 

Pour toi_

La faim la soif

La fausse promesse

L'aire qui froisse quand tu passe

Le future un frôlement

Et t'ingurgiter dévorer d'espérances

A te prier par ma carne

Et ta carne je me l'a donne

En pâture au loup

Au loup

 

Crier au loup c'est un drôle de jeux à rebours

Quand on se mange les mains

Et la tête et la cuisse

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 18:51

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Humiliation

Par les critiques des bouches

De la tienne en face

En particulière

Par leurs cris

Par le tiens particulier

Cris ouverte grand la bouche

Des putains

D’oiseaux chiant du ciel quelconque

Même pas noble des rapaces

Des puants que même si crevés

Et bien cuits et recuits bouillis macérés

Plus poison que nourriture pour chienne

Et à cet instant je te hais à te découper

 

Tes couleuvres je les avale

D’accord

Et puis j’en avalerais encore à s’en déchirer ma trachée

Tes regards suffisances aussi

Mais ne montre pas ton dos sans un visage

Car je serais lâches par désire

Je serais l’animal et le boucher tout à la fois

Et sans tes yeux tu verras

La prédation pour gens mal-élevés

 

Il marchait. Avec la nuit derrière assez claire pour la lueur dans ses yeux. Et. Quand il s’est retourné. Il a vue. L’éclat d’argent ce n’était pas la lune. Le pas vif dans un éclair arrêté net. Il perdait sa lueur. Au profit de la bête et la nuit. Pour le plaisir instance d’un voile de nuage. D’un nuage. Et de quelques autres plus loin. Et de celui qui vivait encore. Près de lui. Plus près que jamais. Parmi les ombres. Malade avec des pattes et jappe. C’était un monstre qui l’avait suivit. C’était d’un coup. De couteau ? Avec une voix grave.

 

La notion du haut et du bas ressemble à une bite

Martelant quelques visages

Ecrasant parfois

Ainsi que le mien

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 11:14

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73363_344976655609234_1330239713_n.jpgTIM WALKER
Tilda Swinton


à coucher de la lune

à coucher

coucher

 

drap

draper

à te draper de dunes

 

redressé dans tes creux concaves, tes dunes, tes formes

blotti dans la gabardine formée par ton corps

je me sentais devenir dessus de pendule romantique

d'où l'heure s'amuse à passer

à passer un peu vite

 


 
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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 21:07

 

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Ça
Fait du bruit
Des sons cliquetis
Des sons clics
Des clics
Mouillé grave et rouge
Surtout rouge et resserré
Autour des zones types
Clic
Du bas corps
Tic du bas ventre

Et puis alors quand tu es là
La corderie des tendons
Les branches vasculaires
L’estrade va et vient
Tout
Tout droit
Tout move
A respirer de nos ventres

La sale belle machine sale
Ses odeurs
Ses promesses humides
Et sa tuyauterie pour fluides odorants
Pour les jours ensembles
Et les jours très seuls

Désormais
Dans la chambre comme un corps
Avec l'humide et l'amer
Les draps comme la chaire
Nous enfreindrons l’amour
Comme deux fois plus de tout cela

une fois deux
deux fois

 
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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 11:17

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Francis Bacon

Hurle vent
Outre mer
Mère outre noir
Outre terre

Les souvenirs démontés

La gueule aussi
Aujourd'hui c'est la tempête

Pour le passé
Pour l'avenir
En leurs noms qui font sourire
Et la gravité à tire
Et la gravité fausse des gens
Faux sérieux
Faux semblants
Faites moi encore rire

Des naufrages pour un exile
Si tu t'en va
C'est la houle qui me mangera
Et sur mes visages tout coulera
Et au fond la chose bougera

Des dents multiples pour toi
Multipliées pour toi
Avec la nostalgie de mordre ton bassin
Où désormais c'est l'écume c'est rafales
C'est désires de sexe
C'est de me prolonger ailleurs
Des tempêtes de mouvements de reins
La proue dans les eaux rythmant tous les souffles

Mais c'est souvenir
Mais poussière

L'odeur de l'abysse
N'a pas d'odeur
N'oubliera pas ton odeur
Ces fameuses odeurs qui aiment voir crever les souvenirs

Rouge tempête

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 19:06

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On sort plus tard avec le froid qui sort aussi
On lui propose une cigarette vulgaire
Il mime la mise du blouson pour se moquer
On l’emmerde un peu
Avec des gestes graves de survie
Et on espère rentrer vite
Rentrer dans ma maison
Parce qu'il est gentil le froid
Il fait oublier les extrémités
mais pas de si bonne compagnie que ça

Ça

En marchant dans nos propres directions
A peine quelques couleurs mordorées pour des visages
Nombreux
Il n'est pourtant que l'heure des eaux chaudes et du lait
L'heure d'avant
L'heure d'enfance et du temps
Pour regarder le soleil mort né mort
Disparaitre trop tôt

Des figures à la sortie du métro
De l'underground dans des demi-regards
Nombreux
Et les valses des monstres précités

Et les marionnettes

La journée et sa fin dépressive mordait les peaux
Les peaux travailleuses qui rentreront
Qui ne rentreront pas
Qui resteront
Hanteront
Regarderont encore l'enfance trépassée
La nostalgie mangée de building
Et les moments tièdes s'éloigner

Charniers des jours prématurés

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 11:36
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1er leçon

 

La façon qu'elle a d'étirer le cœur filandreux d'une clémentine

 

Et les quelques morceaux de peau sur le radiateur

 

La marque des ongles que je n’ai pas

 

Son goût acidulé dans ma bouche

 

Le fruit de la lumière dehors qui se consume

 

Il se fait tard bien tôt

 

Et dedans

                    l'automne           

 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 15:37

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Costume de peau que l'on porte
Accroché au porte manteau
     Dans l'entrée
C'est la nuit tout autour

 

Et puis c'est le matin
On se lève le ventre malade
       La tête aussi
Une bonne partie de tout
Et tout le reste d'ailleurs
         On appréhende avant de quitter la maison bleu
Quand on est encore nue tout mouillé de repos
    Et je pars bientôt sans déjeuner dans mon ventre
           Qui creuse un trou
     On s'en fou
Ça ne se verra pas avec la chose du porte manteau

 

On reprend le costume dans l'entrée
        On l'enfile on l'étire
On s'étire on s'étrique
    Il est froid un peu humide aussi
Et puis on y est
Voilà
En avant maintenant
Ça plie un peu par endroit mais ça passera
       Maintenant  on y est dedans
Plutôt tout en bas mais on y est
Et ça fait rien
           Ça vit c'est déjà ça
Jusqu'à ce soir

 

Parfois les weekend et les moments creux
On regarde le costume
Miroir ou porte manteau
Peu importe

C'est une image de pendue
On le regarde avec sa salle gueule
Ses yeux inhabités
Ses lèvres absentes

Sa couleur d'ombre

ses allures vides ses augures de néant

Sa bâtisse et ses épaules inoccupées

 

Vue de son crochet de bouché
Il n'est pas bien nous
Pas plus qu'à minuit lors du sommeil
On le hait d'ailleurs beaucoup à minuit
Et puis au fond de lui
Tout au fond

On le hait

Souvent

Surtout tout le temps
Mais on le met
Parce que c'est comme ça
Parce que ça à toujours été ainsi

Phagocyté par l'air que l'on se donne

L'air que l'on respire

Digéré par le monde lui même

 

Est-ce le costume

La dépression

Ou nous de voir le costume ?

 

J’ai mal au ventre

L’enveloppe contre la carne

La chair contre la peau

Aujourd'hui le frottement m’a encore brulé

 

Je me suis mis dans un coin de placard

Et j’ai posé le costume sur mon lit

 

J’ai mal au ventre

 

C’est une aurore caustique

 

Tordre de douleur

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 22:00

 

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Des goûts âpres
Et des goûts acides
Dégouts calmes
Des goûts d'effets
Dégout dans la bouche  et puis le ventre
Et puis la cave crânienne et les muscles détendus

Des goûts

Mais goûts de sommeil en finalité
Un peu les planches de sapin ce sommeil

Une mise en bière un peu

Loin de nos siestes inocentes

De nos inocences d'enfant


Et les coups dans le bois des planches
Comme les coups dans la tête
Dans la tête où il y a des clous
Quand il n'y a pas de goûts
Des clous
Des goûts
Un crâne pour tant de clous
Et puis les goûts pour souvent
Pour partout
Et puis plus grand chose après goûts

Les fées c'est les goûts
Parfois toutes blanches
Parfois roses ou mauves
Dans un écrin d'industrie
Dans un esprit de rédemption
Dans une robe d'aluminium
Dans des bijoux d'argent pharmaceutique
Accompagnées d'un cortège d'atomes magiques

C'est des fées qu'on mange
Qu'on dévore à coups de langue
Sans faim ni gencive sans dents
Avec besoin plus qu'avec envie
Avec hypocrisie

Salive pour image de désire

Bien loin des désires d'avant
On les sectionnes
On les avales à moitié
On les prend les reprend
On se tue un peu par d'oses délicates
On garde une partie des jambes ou de la tête pour plus tard
Sans garder la notre
Qu'on dispose sur leurs petites épaules chimiques décapitées
Et on remarque qu'elles sont mortes les fées
Pas comme dans nos souvenirs d'enfant

C'est des fées de la fin
Des fées d'adultes
Des fées des goûts
Des fées besoins
Des petits trous dans la vie
Avec leurs petites mains

J'avale
La nuit passe sur mon visage
Se prolonge
S'étend jusque dans les draps
Sur lesquels j'oublie souvent ma tête

 

La paix Mercutio

La paix

532070_438640602865464_1010225030_n.jpgHell Giger

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