31 mars 2014
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les nuits pauvres à pleurer
les nuits de tout nous gâcher
de s'entendre en soufflements de draps
comme des bruissements de fantômes
fantômes que nous nous devons
à l'un et l'autre
fantômes que nous nous devenons l'un pour l'autre
des nocturnes à la chaux
à s'aliéné en volutes de dure tendresse
et de violence qui ne compte que nous
à se prendre pour la covalence de deux être
sans résiter à deux tasses de douleur
Douleur que tu ne fais que maquiller
Et toi
(moi)
sans jamais lutter
je te perdais dans l'obscurité
t'entendre frotter ta peau contre les ombres
me chauffe encore l'être tout entier
me désespérer